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Arlésiennes

By 30 août 2021avril 8th, 2024projet 2021

Arlésiennes

Cette page met à l’honneur les travaux de traduction collective menés chaque année lors d’une résidence de traduction poétique organisée hors les murs dans la ville d’Arles, au Centre international des traducteurs littéraires (CITL), en partenariat avec Translitteræ et l’association de traducteurs littéraires ATLAS, qui en assurent le financement et la diffusion.Les Arlésiennes, co-fondées par Roland Béhar et Nathalie Koble, ont lieu chaque semestre de printemps : dix étudiant.e.s de PSL, en résidence pendant une semaine au cœur du CITL d’Arles, y traduisent en commun une œuvre poétique contemporaine, avec un groupe de traducteurs professionnels. En immersion et collective, cette expérience de traduction permet de changer chaque année de langue source, de diversifier les horizons poétiques et de mettre en commun les différents bagages linguistiques et culturels des participant.e.s impliqué.e.s.

La langue à l’honneur en 2018-2019 était l’anglo-américain, autour de l’œuvre poétique d’Eleni Sikelianos, avec l’une de ses traductrices en français, Béatrice Trotignon. En 2021, la résidence de traduction a été consacrée à l’œuvre de la poétesse italienne Patrizia Valduga, traduite en français par Paolo Belommo et Camille Bloomfield. En 2022, les participant.e.s traduiront une poètesse madrilène contemporaine, Esther Ramón, avec Laurence Breysse-Chanet.

Les Arlésiennes prolongent par une pratique intensive les acquis abordés dans les séminaires de traduction sur la poésie au cours de l’année universitaire au sein de l’ENS. Associée à une restitution publique in situ dans la Bibliothèque du CITL, elles permettent aussi de prendre part à la vie de la poésie contemporaine en mettant en valeur une figure poétique et une œuvre vivante, dans sa langue et en traductions.

Van Gogh, La Cour de l’hôpital d’Arles (coll. Oskar Reinhart «Am Römerholz»)

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