Séminaires & ateliers
Les grands enjeux de la transition écologique et sociale (TES) | 2023-2024
Cour de première année
Suite à la signature par l’ENS-PSL de l’Accord de Grenoble le 27 janvier 2023, un enseignement intitulé « Les grands enjeux de la transition écologique et sociale » est proposé à tous les étudiants et étudiantes en première année à l’ENS-PSL. L’objectif est de croiser les regards entre les Départements d’Humanités et de Sciences pour mieux comprendre les changements globaux en cours. Anne Simon est la référente du Département Littératures et Langages pour cet enseignement.
Récits et imaginaires de l’arche | 2023-2024
Séminaire de Master & Doctorat
co-organisé par Anne Simon, Anthony Dekhil et Marine Fauché
Dans la continuité du séminaire « Approches poétiques, pratiques et politiques de l’arche et de la catastrophe » proposé en 2022-2023, le séminaire « Récits et imaginaires de l’arche » s’est focalisé cette année sur le motif de l’arche, dans son lien au mythe, à l’écologie et à l’environnement, mais aussi à la transmission, dans une perspective pluridisciplinaire.
Corps vivant, corps social, corps historique. Relire Merleau-Ponty à l’aune des sciences sociales et des sciences de la vie | 2023-2024
Séminaire de Master & Doctorat
co-organisé par Guillaume le Blanc en collaboration avec Anthony Dekhil et Anne Simon, coordonné par Arto Charpentier
Comment lire Merleau-Ponty aujourd’hui, quel diagnostic du présent sa relecture autorise-t-elle tandis que celui-ci est notamment marqué par les figures de la précarité démocratique, sociale et environnementale jusqu’au point extrême de l’anthropocène ? Ce séminaire propose de revenir à Merleau-Ponty avec de nombreux invités afin d’examiner les nouages de l’anthropologie à la biologie, de la politique à la nature, du social au vital, dans son œuvre par une attention aux pensées du dehors (littérature, arts, sciences humaines) auxquelles Merleau-Ponty n’a cessé de faire retour.
Actualité critique, sous la responsabilité de Christian Lorenzi, Anne Simon et Perrine Simon-Nahum | 2023-2024
Séminaire d’étudiants
coordonné par Luca Lesport
Après les « Relations Humains-Animaux » en 2022-2023, les séances publiques sont en 2023-2024 consacrées aux nouveaux modes de représentation, en lien avec une écologie de l’image et de la diversité des corporéités : IA, Réseaux sociaux, Jeux paralympiques.
Atelier Bestiaire : Loups et Louves | 2023-2024
Atelier
co-organisé par Jean-Charles Darmon, Déborah Lévy-Bertherat et Anne Simon
L’Atelier Bestiaire réunissant invités, élèves, étudiants et doctorants, prend chaque année pour objet d’étude les valeurs et les problématiques morales associées aux figurations d’un animal, ressaisies sur la longue durée. Pour les années 2023-2024 et 2024-2025, les travaux se concentrent sur les figures du loup, de la louve et de la meute.
Prof. Masanori Tsukamoto | Mars 2024
Professeur invité
invité par Benedetta Zaccarello et Anne Simon
Depuis la fin du XIXème siècle, nous assistons de plus en plus fréquemment à la description de l’effondrement de l’esprit, où ce qui semble être une réalité immuable perd soudainement son sens. Les écrivains racontent sans cesse ce moment où la réalité de la vie quotidienne se décompose et commence à ressembler à une masse inexplicable. Comment un tel événement peut-il se produire ?
Dans cette chute dans un monde « inhumain », nous observons deux tendances apparemment contradictoires, qui pourtant finissent par converger vers une conception nouvelle du sujet, profondément marquée par un état de réceptibilité aigüe. Il y a, d’une part, une perte totale de la lisibilité du monde ; mais de l’autre, la résurgence d’un sens, désormais établi par l’interpénétration de l’esprit et du monde.
Examiner la poétique de l’inhumain conduit d’abord à réfléchir aux sentiments produits par la perte de l’apparente stabilité de la vie quotidienne, par la constatation que l’environnement, apparemment stable grâce à l’humanisation, est complètement bouleversé et se désintègre en perdant son fondement. En même temps, il s’agit d’examiner la dynamique fondamentale de la perception humaine, capable de revenir d’un tel sentiment de déperdition au quotidien. Seulement, celui qui revient n’est plus le même que celui qui est jeté dans le non-sens du monde autour de lui.
À partir d’une telle perspective, Masanori Tsukamoto propose de suivre, au fil de ce cycle de conférences, les « poétiques de l’inhumain » chez Valéry, Mishima et Merleau-Ponty.